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il y a 4 ans
Il y a deux ans de cela, Anne, trente et un ans, et moi, trente-sept ans, vivions dans une certaine monotonie sexuelle, malgré une entente parfaite. J'avais eu quelques petites aventures extra-conjugales, mais sans conséquences sur notre ménage. Mais petit à petit, j'éprouvais le désir de voir Anne se transformer en femme provocante, surtout qu'elle possède les atouts nécessaires. Je voulais la voir un peu allumeuse, vêtue d'une façon plus sexy. Je lui ai fait part de ce désir.
Quelque peu réticente au départ, elle a accepté, par jeu, de raccourcir un peu ses jupes et d'abandonner le port du soutien-gorge en certaines occasions. Nous avions décidé de sortir plus souvent, et ce fut au cours d'une de nos sorties nocturnes que tout allait changer dans notre vie de couple. Aujourd'hui je me pose certaines questions. Allions nous passer à côté de quelque chose? Etais-je un voyeur qui s'ignorait? Ou encore: ne sommes nous pas allés trop loin et trop vite? Dois-je réagir différemment?
Pour en revenir donc à cette mémorable soirée, je ne fus pas surpris qu'Anne se fasse inviter par des danseurs solitaires. Sa tenue vestimentaire, un tee-shirt à mailles fines, une mini-jupe ultracourte et collante, un maquillage soutenu, avaient de quoi en aguicher plus d'un. Elle avait décidé, pour me plaire, de jouer à fond son rôle d'allumeuse. Aussi, dès notre arrivée, l'avais je quelque peu abandonnée près du bar. Mais au cours d'une série de slows, j'ai pu apercevoir, dans ce qui restait comme clarté, mon épouse embrassant à pleine bouche son cavalier, se frottant langoureusement à son bassin.
Point de jalousie mais une vive excitation qui, tout en me surprenant, a produit sur moi une forte érection, au point de me faire mal. J'avais quelques difficultés à réaliser ce qui se passait. Elle ne pouvait pas me voir. Elle m'a rejoint au bar quelques instants plus tard et m'a fait part de l'empressement de son cavalier à la serrer de très près, et de son érection évidente: c'était la première fois qu'elle me parlait ainsi. J'ai fait celui qui n'avait rien vu. Une heure plus tard, nouvelle série de slows, nouveau cavalier, même scénario. Deux hommes avaient embrassé et peloté ma femme au cours de la soirée, et j'éprouvais une certaine satisfaction. Au lit, je lui ai fait part de ce que j'avais vu. Elle en fut très excitée et m'a demandé si j'étais fâché. A la façon dont je lui ai fait l'amour ce soir là, elle a compris que tout lui était permis. Avais-je bien réagi à ce moment là?
Une semaine plus tard, les choses allaient évoluer très rapidement. Elle m'a téléphoné à mon travail vers quinze heures pour me faire part de son intention de sortir le soir même. Un des cavaliers de la semaine précédente venait de l'appeler pour l'inviter à dîner. Tout bêtement, je lui ai répondu oui. Vers dix neuf heures, elle a commencé à s'habiller. Jusque là, nous n'avions pas échangé un mot. Puis brusquement, elle m'a demandé si je lui en voulais. Avec un pincement au cœur, je lui ai fait part de mon désir de la voir se distraire et, se jetant dans mes bras, elle m'a dit qu'elle renonçait à y aller.
Que s'est-il passé en moi à ce moment là? Je n'en sais rien. J'ai insisté pour qu'elle sorte, en lui disant qu'elle avait déjà promis à Olivier (celui qui l'avait invitée) de venir. Elle m'a prié de choisir ses vêtements. Pourquoi ? Etait-ce une sorte de consentement qu'elle attendait ? Un corsage vert très ajouré, une mini-jupe blanche fendue sur le devant, un string ficelle transparent, des hauts talons, un maquillage très prononcé, la voilà prête pour sortir. En se regardant dans la glace, elle m'a dit brutalement:
- Je ressemble à une pute, n'est ce pas?
Ma réponse fut une autre question:
-
Est-ce que tu vas coucher avec lui?
-
Comment veux-tu que je le sache ? M'a-t-elle répondu.
Je l'ai embrassée dans le cou et j'ai caressé sa chatte en lui demandant de promettre de tout me raconter à son retour. Je me suis retrouvé seul dans l'appartement. Impossible de m'endormir: je bandais en pensant à ce qu'elle pouvait être en train de faire. Je guettais par la fenêtre, sensible à tous les bruits. Enfin, vers une heure trente du matin, elle est rentrée, un léger sourire aux lèvres, quelque peu décoiffée. Je fus le premier à parler:
-
J'ai envie de toi.
-
Moi aussi, me dit-elle, mais je vais d'abord me laver.
J'avais compris. La saisissant par la taille, je l'ai basculée sur notre lit et j'ai pu constater qu'elle n'avait plus son string.
- Laisse moi me laver! me dit-elle.
Devant mon refus, elle a pris ma main et l'a guidée vers sa vulve encore toute engluée de sperme. Puis elle m'a regardé droit dans les yeux, me demandant si je voulais toujours. Je me suis roulé sur elle et l'ai pénétrée facilement. Pendant que j'étais en elle, elle m'a fait le récit de sa soirée avec force détails. La verge énorme et puissante de son amant, la pensée qu'elle avait eu pour moi à chaque fois qu'elle avait joui. Sans mouvement, j'ai éjaculé en elle, en pensant que quelqu'un d'autre l'avait fait avant moi. Elle voulait s'excuser, de quoi ? De ce que je voulais au fond de moi! Au contraire, je l'encourageai à continuer, mais la prochaine fois en ma présence. Je voulais la voir se faire prendre par un autre mâle que moi. Elle a été surprise, et m'a déclaré ne pas être encore prête pour cela, mais que le moment venu, elle me le ferait savoir. Je lui ai affirmé que ce serait la plus grande preuve d'amour qu'elle pourrait me donner.
Je le savais, les choses ne seraient jamais plus comme avant. Ma femme était devenue plus douce et aimante que jamais. J'éprouvais même du mal à la satisfaire, tant son appétit sexuel s'était décuplé. En voiture, j'étais en érection permanente, excité par ses cuisses largement découvertes et généreusement ouvertes aux regards des piétons et des conducteurs de poids lourds qui dominaient notre voiture. Par moments, je n'arrivais plus à la reconnaître. Elle recevait de nombreuses invitations qu'elle acceptait, après avoir obtenu mon accord.
Quatre mois se sont écoulés ainsi. Elle a connu de nombreux hommes, me faisant scrupuleusement le récit de leurs ébats. Bien sûr, notre entourage commençait à jaser. C'était un peu la putain du quartier, mais je me fichais éperdument de ce que pensait le voisinage. Mon désir de la voir "à l'œuvre" augmentait considérablement, et je lui en ai fait part. Elle était prête à céder à mon fantasme. Une première occasion me fut donnée quelques semaines plus tard. Nous étions en boîte de nuit, lorsqu'elle m'a demandé les clés de la voiture en me disant qu'elle sortait prendre un peu l'air. Mais lorsque je l'ai vue franchir la porte, suivie de son cavalier, j'ai décidé que j'allais l'épier.
Dix minutes après, je me retrouvais près de la voiture garée au bout du parking. Je n'ai rien perdu du spectacle qui s'offrait à mes yeux. Le chemisier déboutonné entièrement, les cuisses largement ouvertes, Anne offrait son sexe aux doigts de l'homme qui était tourné vers elle, et qu'elle masturbait voluptueusement. M'approchant de la portière droite où elle était assise, j'ai toussoté pour lui faire remarquer ma présence sans la brusquer. L'homme a retiré sa main, mais Anne, sans lâcher le sexe de son partenaire, m'a demandé si je voulais rentrer à la maison. Je lui ai laissé la décision. Elle a remercié l'homme en lui donnant un baiser. En chemin, c'est elle qui a pris la parole afin de tester ma réaction. Je n'avais été qu'à moitié satisfait, mais déjà cela avait fait grand effet sur moi.
Le lendemain, seize heures, le téléphone a retenti: une voix d'homme demandant à parler à mon épouse. La conversation fut brève:
- Oui, OK, très bien.
Vers dix-neuf heures, toujours avec sa gentillesse habituelle, elle m'a demandé de me rendre au supermarché pour lui prendre un pot de crème fraîche. A mon retour, j'ai trouvé dans le séjour un homme de trente-cinq an environ, BCBG, un verre à la main, discutant avec Anne en lui tenant la main:
- Jean-Marie, me dit-elle, je te présente Gilbert, je l'ai invité à dîner.
En effet, le couvert était mis pour trois. L'homme n'était pas gêné, prévenu sans doute de la situation, car Anne en passant, ne manquait pas de prodiguer une caresse ou un baiser furtif en s'accrochant à son cou. Nous avons pris le digestif dans le salon, moi dans mon fauteuil habituel, l'homme dans le canapé sur ordre de mon épouse. Quelques instants plus tard, elle est venue se blottir contre lui, après avoir baissé la lumière. Et là, sous mes yeux, elle a relevé sa jupe sous laquelle elle était nue, et a offert à Gilbert son sexe à lécher, debout, me tournant le dos. Puis, s'agenouillant, elle a sorti un sexe énorme du pantalon pour se mettre à le sucer avidement.
Je transpirais d'excitation. Après avoir déshabillé entièrement son amant, se tournant vers moi, me fixant droit dans les yeux, elle a ouvert largement son sexe à l'aide de ses doigts avant de s'empaler elle-même sur ce membre que l'homme tenait bien droit. Elle m'a avoué, par la suite, avoir voulu me montrer pleinement sa chatte pénétrée par le sexe d'un autre. Je me suis levé pour lui donner un long baiser, mais elle a refusé que je participe. L'homme l'a prise dans différentes positions, et j'ai fini par éjaculer dans mon pantalon.
Après son départ, nous avons fait l'amour comme des fous. Depuis, Anne ne se gêne plus
pour se faire baiser si l'homme lui plaît. J'ai essayé en vain de la freiner, un peu par crainte des MST, et puis aussi, par instinct. Elle est devenue un peu trop la femme de tout le monde. Mais je crois que maintenant, il me sera difficile de l'arrêter. Même si elle est devenue une vraie putain, je l'aime toujours autant, si ce n'est plus, même si cela se passe maintenant sous mes yeux, à la maison ou ailleurs. N'est ce pas ce que je voulais? Alors! Alors je me sens heureux.
J'ai joué avec le feu, et le feu me brûle d'une passion dévorante.
Jean-Marie
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